Encyclopédie Atypique Incomplète
Incomplète, car toujours en construction au gré des jours, avec sérieux, curiosité et humour.
Atypique, car toujours dans l'esprit de la connaissance par l'observation et la pratique.
Incomplète, car toujours en construction au gré des jours, avec sérieux, curiosité et humour.
Atypique, car toujours dans l'esprit de la connaissance par l'observation et la pratique.
mardi 17 avril 2012
Jacques Dutronc chantait au printemps 1966 “700 millions de Chinois, et moi, et moi, et moi...”, aujourd’hui on serait tenté de fredonner “65 millions de Français, et moi, et moi, et moi...” !
La population française [1] le mercredi 18 avril 2012 à 07:42:51 est de
Alsace | 1 517 330 | 1 860 243 | 2 023 308 | |
Aquitaine | 2 550 346 | 3 258 176 | 3 877 850 | |
Auvergne | 1 330 479 | 1 347 794 | 1 447 626 | |
Bourgogne | 1 570 943 | 1 647 708 | 1 724 932 | |
Bretagne | 2 595 431 | 3 221 451 | 3 873 411 | |
Centre | 2 152 500 | 2 551 372 | 2 806 583 | |
Champagne-Ardenne | 1 336 832 | 1 334 998 | 1 312 345 | |
Corse | 225 562 | 312 936 | 350 619 | |
Franche-Comté | 1 060 317 | 1 177 295 | 1 269 153 | |
Île-de-France | 9 878 565 | 11 866 900 | 12 764 881 | |
Languedoc-Roussillon | 1 789 474 | 2 661 449 | 3 290 786 | |
Limousin | 738 726 | 746 691 | 812 150 | |
Lorraine | 2 330 822 | 2 354 876 | 2 385 533 | |
Midi-Pyrénées | 2 268 298 | 2 916 076 | 3 595 596 | |
Nord-Pas-de-Calais | 3 913 773 | 4 038 280 | 4 149 082 | |
Basse-Normandie | 1 306 152 | 1 476 937 | 1 573 363 | |
Haute-Normandie | 1 595 695 | 1 843 118 | 1 945 542 | |
Pays de la Loire | 2 767 163 | 3 594 865 | 4 389 480 | |
Picardie | 1 678 644 | 1 919 367 | 2 040 614 | |
Poitou-Charentes | 1 528 118 | 1 780 379 | 2 062 075 | |
Provence-Alpes-Côte d’Azur | 3 675 730 | 4 944 390 | 5 588 698 | |
Rhône-Alpes | 4 780 684 | 6 272 467 | 7 450 509 | |
Guadeloupe | 315 848 | 401 730 | 403 774 | |
Guyane | 55 125 | 236 250 | 573 601 | |
Martinique | 324 832 | 395 953 | 423 435 | |
La Réunion | 476 675 | 839 480 | 1 060 835 | |
France de province | 42 713 019 | 51 260 868 | 57 969 255 | |
France métropolitaine | 52 591 584 | 63 127 768 | 70 734 136 | |
France DOM TOM | 1 172 480 | 1 873 413 | 2 461 645 | |
France | 53 764 064 | 65 001 181 | 73 195 781 |
Elle peut être exprimé par le taux d’évolution du nombre d’individus au sein d’une population par unité de temps (et peut techniquement s’appliquer à n’importe quelle espèce animale ou végétale).
Elle se décompose en deux parties distinctes :
Si la somme de ces deux composantes est négative, la croissance de la population sera alors négative (c’est le déclin démographique). Une démographie peut théoriquement être globalement stable avec une « croissance démographique zéro ».
Les éléments suivants expliquent la croissance démographique de la France :
Taux de natalité | Taux de mortalité | Taux de variation naturelle |
12,7 | 8,5 | + 4,2 |
L’Union européenne, à 27 états, compte 503 millions d’habitants au 1er janvier 2012.
Avec 13 % de la population européenne, la France est le troisième pays le plus peuplé derrière l’Allemagne, dont la population (81.7 millions d’habitants, 16.3 %) décroît légèrement depuis quelques années, et la Turquie (73.9 millions d’habitants, 14.7 %) ; et devant la Grande-Bretagne et l’Italie (respectivement 62.8 et 60.8 millions d’habitants, soit 12.5 % et 12 %, au 1er janvier 2012).
La population moyenne d’un pays dans le monde est de 36 009 415 habitants en 2012. Le calcul se fait en divisant la population totale mondiale (7 021 836 029) par le nombre d’États (195).
Les dix pays les plus peuplés sont (en millions d’habitants) :
Il est à noter que l’état le moins peuplé du monde est le Vatican (visiter son site Web), qui compte quelques 832 âmes sur une surface de 44 hectares, soit tout de même 1877 personnes au kilomètre carré (pour information, nous sommes en moyenne en France métropolitaine à 114 habitants/km²).
Faut-il se réjouir de notre place dans le palmarès des pays les plus peuplés ?
Faut-il être inquiet de l’évolution démographique dans notre pays ?
L’Etat, à travers l’éducation nationale, les médias et les décideurs n’ont eu de cesse, depuis la fin du baby boom, de souligner le déclin démographique de notre pays : la France ne fait pas assez d’enfants ! L’indice de fécondité est bien trop faible !
A terme nous étions condamnés à disparaitre, la main d’œuvre viendrait à manquer et la grandeur de notre pays déclinerait...
Cette vision assez archaïque d’un pays à forte population sert un modèle de société basé sur la consommation toujours plus forte, d’une population toujours plus nombreuse, afin d’entretenir l’intouchable « moteur du développement » qu’est la croissance économique.
Pourtant, les crises financières, économiques et environnementales montrent de plus en plus que ce modèle sociétal devient dépassé et obsolète...
[1] Le recensement de la population française (INSEE)
Le recensement de la population a pour objectifs le dénombrement des logements et de la population résidant en France et la connaissance de leurs principales caractéristiques : sexe, âge, activité, professions exercées, caractéristiques des ménages, taille et type de logement, modes de transport, déplacements quotidiens.
Institué en 1801, le recensement s’est déroulé tous les 5 ans jusqu’en 1936. De 1946 à 1999, les intervalles intercensitaires ont varié de 6 à 9 ans. Les informations recueillies intéressent les collectivités territoriales, les services de l’État mais aussi les entreprises, sociologues, urbanistes,...
Elles sont une aide pour définir :
— Au niveau national les politiques sociales et les infrastructures à mettre en place.
— Au niveau local les politiques urbaines, de transport, de logement, d’équipements culturels et sportifs, les infrastructures scolaires et la mise en place de structures d’accueil pour les jeunes enfants et les personnes âgées.
— Pour les acteurs privés, le recensement sert aux projets d’implantation d’entreprises ou de commerces et services.
La loi du 27 février 2002, relative à la démocratie de proximité, a modifié en profondeur les méthodes de recensement. Depuis janvier 2004, le comptage traditionnel est remplacé par des enquêtes de recensement annuelles :
— Les communes de moins de 10 000 habitants continuent d’être recensées exhaustivement, comme lors des précédents recensements mais une fois tous les 5 ans au lieu de tous les 8 ou 9 ans.
— Les communes de 10 000 habitants ou plus font désormais l’objet d’une enquête annuelle auprès d’un échantillon de 8 % de la population, dispersé sur l’ensemble de leur territoire. Au bout de 5 ans, tout le territoire de ces communes est pris en compte et les résultats du recensement sont calculés à partir de l’échantillon de 40 % de leur population ainsi constitué.
A la fin de l’année 2008, à l’issue des cinq premières enquêtes de recensement, l’Insee publie, pour la première fois selon la nouvelle méthode, la population légale de chaque commune, puis à partir de 2009, les résultats statistiques complets sur les habitants et leurs logements.
[2] L’espérance de vie à la naissance (ou à l’âge 0) représente la durée de vie moyenne - autrement dit l’âge moyen au décès - d’une génération fictive soumise aux conditions de mortalité de l’année. Elle caractérise la mortalité indépendamment de la structure par âge.
[3] L’indicateur conjoncturel de fécondité est la somme des taux de fécondité par âge observés une année donnée. Cet indicateur donne le nombre moyen d’enfants qu’aurait une femme tout au long de sa vie si les taux de fécondité observés à chaque âge l’année considérée demeuraient inchangés. Il est parfois exprimé en « nombre d’enfants pour 100 femmes ». Le taux de fécondité à un âge donné (ou pour une tranche d’âge) est le nombre d’enfants nés vivants des femmes de cet âge au cours de l’année, rapporté à la population moyenne de l’année des femmes de même âge.