Léonard de Vinci était à la fois artiste et homme de science.
Inspirons-nous donc un peu des techniques de créativité de l’auteur de La Joconde !
Pensons comme Léonard de Vinci !
- Curiosità : Soyons curieux !
Léonard de Vinci a noirci plus de 7000 pages de notes et d’observations dans des cahiers. Il notait ensuite les thèmes récurrents.
On peut faire de même : l’encre mentale sèche si rapidement !
Une technique payante ?
Bill Gates aurait acheté 18 feuillets de ces carnets ... pour 30 millions d’euros !
Le grand peintre observait la réalité selon des perspectives différentes, par exemple en dessinant une fleur sous trois angles. On peut s’en inspirer pour développer une vision plus large. Il n’y a rien de pire qu’avoir une seule solution, parce qu’on y tient trop !
- Dimostrazione : nos erreurs ... on en profite !
Cet inventeur inclassable privilégiait l’expérimentation, annotait ses erreurs et tentait d’apprendre de ses anti-modèles, des gens qui avaient déjà commis des erreurs ... à ne pas répéter.
Il observait ses toiles à travers un miroir et se reculait pour les voir dans leur ensemble. Les organisations les plus créatives sont celles où on tolère les erreurs. Prenons le cas des feuilles de notes autocollantes, issues d’une colle qui ne prenait pas vraiment !
De Vinci s’interrogeait sur ses croyances et se demandait sur quelles bases elles étaient fondées.
À notre tour, quelles leçons avons-nous tirées de nos erreurs ? Si nous n’avions pas peur de nous tromper, que ferions-nous ?
- Sensazione : nos 5 sens ... on utilise
Léonardo raffinait ses cinq sens dans la création de ses œuvres. Il disait de la musique « qu’elle façonne l’invisible ».
Nos perceptions sensorielles et corporelles nous donnent accès à de l’information privilégiée, au-delà des efforts intellectuels. Faisons un essai : connaissez-vous la couleur des yeux de vos collègues ?
On peut aussi se développer des « theme songs » qui ponctuent les moments forts de notre vie, comme l’héroïne de la série Ally McBeal.
- Sfumato : doute, paradoxe et ambiguïté ... on apprivoise
Le maître tolérait non seulement l’ambiguïté mais il la recherchait. Il donnait à l’occasion des banquets d’êtres grotesques, pour stimuler sa recherche sur les expressions du visage. Ses étranges bêtes et La Joconde sont en soi des modèles d’incertitude.
De notre côté, comment tolérons-nous le doute ?
Laissons-nous macérer les situations quand c’est nécessaire ?
Léonard croyait « qu’il est bon de prendre quelque divertissement » lorsqu’il bloquait devant une toile blanche. Le sfumato fait aussi la belle part à l’intuition.
- Arte / Scienze : l’équilibre art et science ... on découvre
De Vinci stimulait les deux côtés de son cerveau : il se disait d’ailleurs meilleur artiste à cause de ses études techniques sur l’anatomie et la botanique.
Quel côté du cerveau domine chez vous ?
Logique ou imagination ?
Et chez vos collègues ?
- Corpolità : grâce, élégance et forme ... on fait circuler
L’auteur de La Cène vivait à fond la maxime Un esprit sain dans un corps sain . Il s’adonnait à de nombreuses disciplines sportives et était ambidextre.
Pour être créatif, il faut être connecté à soi, faire circuler l’énergie !
- Connessione : la pensée systématique ... on développe
Léonard de Vinci cherchait sans cesse le rapport entre les nuages, le vol d’un oiseau, la terre, etc. Il pratiquait la pensée systématique et combinait des éléments disparates pour créer de nouvelles idées, ce qui est le fondement de la créativité.
Ce grand homme a su développer une pensée fluide, qui sait s’adapter.
Et vous ?