Encyclopédie Atypique Incomplète
Incomplète, car toujours en construction au gré des jours, avec sérieux, curiosité et humour.
Atypique, car toujours dans l'esprit de la connaissance par l'observation et la pratique.
Incomplète, car toujours en construction au gré des jours, avec sérieux, curiosité et humour.
Atypique, car toujours dans l'esprit de la connaissance par l'observation et la pratique.
vendredi 28 novembre 2008
Vendredi ?
Le vendredi est le sixième jour de la semaine (si on considère que la semaine commence le dimanche).
Le mot vendredi est issu du latin Veneris dies, signifiant « jour de Vénus ».
La norme ISO code le vendredi avec le chiffre 5.
Dans les pays germaniques, il est le jour de la déesse Freyja (Vrijdag en hollandais, Freitag en allemand, Friday en anglais, etc.) qui est un peu l’équivalent de la déesse Vénus.
Un jour spécial pour certains dans la liturgie
Le vendredi est un jour spécial pour trois religions :
Vendredi 13 ?
Certaines superstitions accordent aux vendredis 13 des vertus de chance ou de malchance, peut-être parce que les apôtres et Jésus étaient treize le vendredi de la cène ou parce que Jésus fut crucifié le vendredi 13 nissan, veille du shabat, qui était aussi la Pâque.
Statistiquement, il y a de un à deux vendredis 13 par an :
Il y a donc une probabilité moyenne annuelle d’avoir 1.71 chances qu’un vendredi 13 ne survienne...
La peur du nombre 13 s’appelle la « triskaidekaphobie », et celle du vendredi 13, la « paraskevidékatriaphobie ».
C’est un phénomène qui est international et tenace, comportant de grands coûts socio-économiques. La peur du nombre 13 est la superstition la plus répandue dans la culture occidentale.
Ingénieurs et architectes alimentent la superstition : avec des gratte-ciel, des hôtels et des ascenseurs sans 13e étage, avec des avions sans siège no 13, avec des hôtels sans chambre 13, etc.
Mais encore ?
Et c’est aussi un roman d’anticipation
Vendredi (titre original : Friday) , Robert A. Heinlein, éditions J’ai lu, 1985, ISBN 2-277-21782-4.
Vendredi est le nom de l’héroïne, une jeune femme « génétiquement construite », ce qui en fait un agent secret particulièrement redoutable.
Employée comme coursière pour porter des microfilms, elle sera capturée, torturée et violée dès le début de l’histoire.
Sauvée par son employeur, Vendredi passera des vacances dans un groupe familial qu’elle fréquente en Nouvel Zélande. Les groupes familiaux sont composés de gens aux mœurs échangistes qui vivent en communauté.
Sollicité pour s’engager plus sérieusement avec eux, Vendredi est rejetée au premier désaccord. Elle se sent brimée parce qu’elle a un besoin d’avoir un semblant de vie familiale qu’elle n’a jamais connue.
Vendredi aura une liaison avec un pilote canadien dont le groupe familial est plus accueillant.
À son retour en Amérique du Nord, une crise politique l’empêche de retourner au travail...
Une grande partie du roman montre les efforts de Vendredi pour retrouver son employeur.
Elle traverse les anciens États-Unis qui sont morcelés en différents Pays dont les idéologies sont antagonistes et de toute façon, ce sont les multinationales qui mènent.
Retrouvée par son employeur, Vendredi est employée comme une sorte de génie intuitif capable de corréler des données a priori sans rapport.
Le roman est situé dans l’univers de la nouvelle « Gulf » (1949), texte politique et assez difficile, décrivant dans toute son ambiguïté l’organisation secrète de « Kettle Belly » Baldwyn à son apogée, quand Vendredi, roman plus ludique et explicite, la montre déliquescente.
Là où « Gulf » montre des surhommes autoproclamés, Vendredi, qui aurait quelque titre à y prétendre, ne rêve au contraire que de devenir une femme « comme les autres ».
Et pour finir...
Un petit extrait du Blog de Max, qui est devenu un roman.
“Vendredi 16h00 : Le pot du vendredi
Pour une fois, je ne suis pas mécontent de me rendre au goûter festif de fin de semaine. Revoir la petite Christelle est une juste récompense après l’effort titanesque de la matinée. La tarte aux pommes de la demoiselle est des plus sommaires. Il y a bien une pâte, des pommes, mais pas de réel mélange des saveurs. A l’évidence, notre stagiaire manque de pratique.
Cette fois, le café a carrément l’odeur d’un désodorisant à la vanille. L’explication ne se fait pas attendre. Pour nous faire plaisir, Solénoïde a ramené sa réserve personnelle. Depuis le début de la semaine, je déguste du moulu bas de gamme parfumé au chocolat, au caramel, à l’orange. Impossible de trouver les mots pour la remercier. Peut-être : « Au secours ! »
Christelle est sous le feu des projecteurs. Chacun y va de son conseil sur la papeterie, l’histoire de la boîte, les objectifs à venir. La belle sature mais il est trop tôt pour l’emmener sur mon cheval blanc. Observant la scène depuis mon coin, je laisse faire.
Du coup, je ne vois pas venir l’attaque en piqué de deux clones en chemises blanches, costumes noirs, cheveux dans le vent, montres suisses, chaussettes à motifs. Ils me parlent de leur nouvelle passion, le cerf-volant. Vu mon statut, je pourrais les éjecter d’une phrase : « Ton cerf-volant, tu te le carres où je pense, tu fais l’avion jusqu’à ton bureau et tu ne m’adresses plus jamais la parole. » Mais la manière la plus économique de s’en sortir est encore d’écouter leur bouillie. Ou du moins de faire semblant. Avant de m’éclipser définitivement, je lance à mes deux excités : « Gardez le reste au chaud, je reviens tout de suite. » Ils acquiescent en souriant. Bonne attente. Bon week-end.”
Tiens, cela me fait penser à vous souhaiter quelque chose :
Bon Week-End !