- La scène de laçage est un grand moment de complicité entre deux personnes.
L’homme n’est plus maladroit lorsqu’il s’agit de me lacer, même si sa maladresse des débuts était charmante et touchante.
La femme est un peu tremblante en s’imaginant à ma place, un peu envieuse mais surtout très fière d’être là.
Ce qui est le plus touchant, c’est l’attention que l’on me porte dans ces instants.
Mon complice s’assure que mon corset est serré mais pas trop au niveau de la poitrine, des côtes, de la taille et des hanches, et il ajuste les lacets en conséquence, me demandant, toute les deux secondes, “C’est confortable maintenant ? Tu es sûre que c’est confortable ? Assieds-toi pour en être vraiment sûre...”.
J’aime cette attention, cette virtuosité...
La fermeté et la manière inoubliable, dont on me regarde, quand le noeud final est fait.
- J’aime l’intensité de l’expérience d’avoir une silhouette parfaite en forme de sablier.
J’aime cette impression de quintessence féminine d’avoir une taille fine avec un sentiment d’avoir la poitrine et les hanches parfaitement contrôlées.
J’aime ressentir le pouvoir que me procure le fait d’avoir une telle silhouette, le sentiment d’être attractive pour les hommes et d’être enviée des femmes.
Autre chose que je trouve très excitant, ce sont les coups d’oeil fascinés que j’attire lorsque je suis fortement corsetée en public.
Il y a une fierté d’accomplir une représentation parfaitement maîtrisé, car lorsque je me déplace avec grâce et sensualité, et que la majorité des femmes trouveraient ça difficile à porter avec grâce et vitalité.
- J’aime le contraste entre ma taille fine et ma robe ample.
Une impression qu’une partie de moi, au milieu, est confinée et strictement immobile, excitée.
Alors que l’autre fleurit et s’épanouie pour conquérir et convaincre gracieusement l’espace, calme.
- J’apprécie de ne pas avoir la possibilité d’oublier que je porte un corset.
On ne peut jamais oublier que l’on porte un corset, car il a son mot à dire dans chacun des gestes que l’on fait.
Si tu l’oublies juste quelques minutes, il te rappelle rapidement à l’ordre en s’imposant de plus belle.
- J’aime la sensation de picotement et d’excitation qu’il donne lorsque j’ai quelque chose de légèrement fatiguant à faire, comme monter des marches ou danser, et me retrouve inévitablement rouge et essouflée.
Il y a un mystère érotique à cette expérience, et vous comprenez pourquoi les femmes du 18e respiraient amplement avec leur poitrine et avaient les joues rouges quand leur venait la passion.
- J’adore quand quelqu’un met sa main autour de ma taille.
J’aime le respect que je sens dans les mains, si distantes à travers l’épais mur du corset.
J’aime lorsque l’on me tient au niveau de la taille par derrière, l’aggripant entre chacun des pouces et des doigts, comme si l’on pouvait presque faire le tour de ma taille entre les mains.
- J’aime la facon dont ma taille est forcée, et que mes hanches sont obligées de se balancer quand je marche.
- J’aime le sentiment d’avoir eu le corset pendant toute la journée, d’avoir été complètement maîtresse d’un quelconque inconfort ou de gentilles douleurs qu’il a causé.
J’apprécie le sentiment de relachement et de liberté retrouvée lorsqu’on l’enlève finalement pour dormir. Et de toujours sentir sa contrainte psychologique mais pas physique.
L’impression d’avoir été contenue, retenue, la sensation que chacun des membres sont éveillés, et que le corps de la femme peut expérimenter une nouvelle liberté délicieuse, qui est particulièrement intense à cause de la contrainte rappellée.
- J’aime que chacune puisse avoir l’air belle en corset, disciplinée, posée, désirée, convergente, passionée, précieuse.
- J’aime la grâce et la délicatesse de cette armure.
Le sentiment d’être particulièrement rigide, droite, substantielle, galbée, formée, féminine et d’aucune manière masculine ou maladroite.
Et les quelques choses que je n’apprécie pas lorsque je porte un corset :
- Conduire...
- Aller aux toilettes...
- La légère douleur autour des côtes quand le corset a été trop serré dans la partie supérieure.
- La difficulté de se pencher lorsque l’on doit se baisser pour ramasser quelque chose par terre...
Garder le dos et le buste bien droit, et plier les genoux, de la grâce oui, mais parfois c’est gênant quand on porte une petite jupe courte.
Lorsque l’on voit le pour et le contre, le porter en vaut la peine !